Lors d’un panel à Marrakech sur « Le développement du capital humain et de l’innovation au service de l’industrialisation », les intervenants ont souligné que l’industrialisation de l’Afrique dépend de deux facteurs clés : le développement des compétences et l’innovation. Ces leviers sont jugés cruciaux pour transformer les économies africaines et les rendre compétitives sur la scène mondiale.

Les experts ont insisté sur l’importance d’investir dans l’éducation et la formation afin de développer une main-d’œuvre qualifiée pour soutenir l’industrialisation, notamment dans des secteurs comme l’agro-industrie, l’énergie, et les technologies. Ils ont plaidé pour une révision des systèmes éducatifs, axée sur la formation aux métiers techniques et industriels, et pour l’apprentissage continu dans des domaines tels que l’ingénierie et la gestion industrielle. Une collaboration renforcée entre le secteur privé, les universités et les institutions de recherche a été jugée essentielle pour mieux aligner la formation avec les besoins du marché.
L’innovation a été identifiée comme un moteur essentiel de l’industrialisation. Selon les intervenants, l’Afrique, avec ses ressources naturelles et sa jeunesse dynamique, dispose d’un grand potentiel pour développer des solutions innovantes. L’innovation ne concerne pas seulement les nouvelles technologies, mais aussi l’amélioration des procédés existants, la création de nouveaux modèles économiques et l’adaptation des solutions aux réalités locales, comme dans l’agriculture intelligente ou les énergies renouvelables.
Le développement des compétences et l’innovation sont des leviers essentiels pour l’industrialisation en Afrique. En investissant dans l’éducation, la formation et l’innovation, et en soutenant les start-ups locales, l’Afrique pourra surmonter ses défis et accélérer son industrialisation.