Le bilan d’Amal El Fallah Seghrouchni : le Maroc consolide ses acquis et prépare l’ère de la 5G.

Sous la vision éclairée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, le Maroc poursuit sa marche résolue vers une transformation numérique inclusive et durable. À l’occasion d’une séance parlementaire consacrée à l’évaluation de la stratégie Maroc Digital 2030, la ministre déléguée chargée de la Transition numérique et de la Réforme de l’administration, Amal El Fallah Seghrouchni, a présenté un bilan d’étape détaillé sur l’avancement des chantiers numériques du Royaume.

La ministre a d’abord rappelé les progrès réalisés dans le domaine de la connectivité, pierre angulaire de toute politique de digitalisation. Le Maroc affiche aujourd’hui un taux de couverture 4G dépassant 99 % du territoire et une accélération du déploiement de la fibre optique, notamment dans les zones rurales et périurbaines. Ces efforts visent à réduire durablement la fracture numérique et à garantir un accès équitable à l’internet haut débit, considéré comme un droit fondamental d’inclusion sociale et économique.

Le passage à la 5G constitue désormais une priorité stratégique. Amal El Fallah Seghrouchni a confirmé que son ministère travaille de concert avec l’ANRT et les opérateurs télécoms pour préparer le cadre réglementaire, technique et économique nécessaire à son déploiement. La 5G, a-t-elle souligné, « ne sera pas qu’une simple évolution technologique ; elle portera une transformation structurelle de nos industries, de nos services publics et de notre économie du savoir ».

Sur le volet de la digitalisation des services publics, la ministre a mis en avant plusieurs réalisations concrètes. Près de 1 200 services administratifs sont aujourd’hui disponibles en ligne, dont 40 % intégralement dématérialisés. Parmi les chantiers phares figurent la généralisation de la plateforme “Idarati”, la mise en place d’un portail unifié pour les démarches administratives, et la consolidation du registre national de la population (RNP), qui simplifie l’identification numérique des citoyens. L’objectif est de bâtir un État agile, transparent et centré sur l’usager, où chaque démarche publique devient plus simple, plus rapide et plus traçable.

Le ministère s’attache également à renforcer la cybersécurité et la confiance numérique, en coordination avec la DGSSI et la CNDP. Amal El Fallah Seghrouchni a insisté sur la nécessité de concilier innovation et souveraineté numérique : « Nous devons construire un modèle marocain de confiance digitale, fondé sur la protection des données, l’éthique et la transparence algorithmique. »

Le bilan dressé illustre une dynamique nationale soutenue : montée en puissance des infrastructures, modernisation de l’administration, inclusion territoriale et sociale. Mais la ministre a aussi reconnu les défis persistants, notamment la formation des talents numériques, l’accès au financement des startups et la coordination entre les différents acteurs publics. À cet effet, elle a rappelé que le ministère déploie plusieurs programmes, dont Morocco Tech, Morocco AI Hub et Digital Talents 2030, pour renforcer l’écosystème de compétences et d’innovation.

Enfin, Amal El Fallah Seghrouchni a souligné la dimension humaine de cette transformation : « Le numérique n’est pas une fin en soi ; il est un instrument de progrès humain et social. Notre mission est d’en faire un levier d’émancipation, de créativité et d’équité. »

À travers ce bilan, le Maroc confirme son ambition : devenir un hub numérique africain et méditerranéen, capable de conjuguer performance technologique et modèle de gouvernance éthique. Une trajectoire qui place la Transition numérique au cœur du projet de développement du Royaume — un chantier de souveraineté autant que de modernité.

🤞 Devenez contributeur dès aujourd’hui.

Nous ne spammons pas ! Consultez notre politique de confidentialité